Témoignage Quena sur sa déscolarisation
Après avoir été en contact avec Quena pour son problème de déscolarisation (dû à une phobie scolaire) je lui ai demandé si elle voulait témoigner pour Parentado.
C'est donc avec plaisir que je vous diffuse son récit poignant et préoccupant. Et, je lui souhaite vraiment de rebondir avec l'aide de professionnels compétents et enfin de devenir actrice de sa vie...
Son témoignage montre la solitude et l'errance que traversent bien souvent les jeunes en période de déscolarisation. 😔
Ma déscolarisation
Je suis déscolarisée depuis plus de 3 mois.
En attente d’un établissement pour ma phobie scolaire, j’ai directement voulu trouver des activités à faire.
Je me suis inscrite dans une salle de sport, au départ, motivée, j’y allais tous les jours pratiquement.
Cela m’occupait et me donnait l’impression d’avoir une vie active.
Le midi, je vois mes amies, je mange avec elles mais je me sens différente, elles me parlent des cours et moi, moi je ne suis plus dans la conversation.
Je n’ai plus rien à raconter...
Et puis avec le temps, l’ennui, la déprime commence à venir.
J’ai l’impression de ne pas avoir de vie. J’ai aussi une petite phobie sociale qui fait que j’ai du mal à aller à des endroits où il y a trop de monde. Avant, je me forçais à aller aux soirées avec mes amies. Maintenant je n’ai plus envie de me forcer donc c’est vrai que je me suis beaucoup isolée. Je ne me fais pas d’autres amis, je suis très seule.
Alors les réseaux sociaux me permettent de rencontrer de nouvelles personnes même si c’est juste par message. Ça me donne l’impression d’être sociable.
En étant déscolarisée, j’ai surtout l’impression de ne plus vivre ma vie, je ne vis plus d’expériences nouvelles, tout est toujours pareil.
Je me plonge dans la lecture, je vis des expériences à travers des personnages.
Mes parents sont là pour moi, mon père ne travaillant pas l’après midi viens me voir et des fois on fait des choses ensemble.
Mais plus le temps passe et moins j’ai envie de faire des choses.
La déprime m’envahit et certains jours, je reste chez moi, sur les écrans.
Au départ c’était sympa mais maintenant je me rends compte à quel point voir des gens est important. Même si j’en suis incapable à cause de ce stress qui m’emporte.
Surtout que je n’ai pas 16 ans, du coup je ne peux pas travailler ou aller dans une association faire du bénévolat.
Mais quand j’aurai 16 ans, je vais vraiment essayer de trouver un petit boulot.
Être déscolarisée + ma phobie sociale me donnent l’impression de ne pas avoir de vie.
D’être seulement une spectatrice alors que j’aimerais être l’actrice de ma vie.
C'est donc avec plaisir que je vous diffuse son récit poignant et préoccupant. Et, je lui souhaite vraiment de rebondir avec l'aide de professionnels compétents et enfin de devenir actrice de sa vie...
Son témoignage montre la solitude et l'errance que traversent bien souvent les jeunes en période de déscolarisation. 😔
Ma déscolarisation
Je suis déscolarisée depuis plus de 3 mois.
En attente d’un établissement pour ma phobie scolaire, j’ai directement voulu trouver des activités à faire.
Je me suis inscrite dans une salle de sport, au départ, motivée, j’y allais tous les jours pratiquement.
Cela m’occupait et me donnait l’impression d’avoir une vie active.
Le midi, je vois mes amies, je mange avec elles mais je me sens différente, elles me parlent des cours et moi, moi je ne suis plus dans la conversation.
Je n’ai plus rien à raconter...
Et puis avec le temps, l’ennui, la déprime commence à venir.
J’ai l’impression de ne pas avoir de vie. J’ai aussi une petite phobie sociale qui fait que j’ai du mal à aller à des endroits où il y a trop de monde. Avant, je me forçais à aller aux soirées avec mes amies. Maintenant je n’ai plus envie de me forcer donc c’est vrai que je me suis beaucoup isolée. Je ne me fais pas d’autres amis, je suis très seule.
Alors les réseaux sociaux me permettent de rencontrer de nouvelles personnes même si c’est juste par message. Ça me donne l’impression d’être sociable.
En étant déscolarisée, j’ai surtout l’impression de ne plus vivre ma vie, je ne vis plus d’expériences nouvelles, tout est toujours pareil.
Je me plonge dans la lecture, je vis des expériences à travers des personnages.
Mes parents sont là pour moi, mon père ne travaillant pas l’après midi viens me voir et des fois on fait des choses ensemble.
Mais plus le temps passe et moins j’ai envie de faire des choses.
La déprime m’envahit et certains jours, je reste chez moi, sur les écrans.
Au départ c’était sympa mais maintenant je me rends compte à quel point voir des gens est important. Même si j’en suis incapable à cause de ce stress qui m’emporte.
Surtout que je n’ai pas 16 ans, du coup je ne peux pas travailler ou aller dans une association faire du bénévolat.
Mais quand j’aurai 16 ans, je vais vraiment essayer de trouver un petit boulot.
Être déscolarisée + ma phobie sociale me donnent l’impression de ne pas avoir de vie.
D’être seulement une spectatrice alors que j’aimerais être l’actrice de ma vie.
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